lundi 28 février 2011

La Révolution Francaise
La prise de la Bastille
14 juillet 1789

40 jours plus tôt, les États Généraux se sont réunis à Versailles et les députés ont constaté que les maux du gouvernement appelaient davantage qu'une simple réforme de l'impôt. Ils ont décidé de remettre à plat les institutions et de définir par écrit, dans une Constitution, de nouvelles règles de fonctionnement, selon l'exemple américain.
Le 9 juillet, l'assemblée réunie à Versailles se proclame Assemblée Nationale Constituante. L'initiative ne plaît pas au roi ni à son entourage. Le 12 juillet, Louis XVI renvoie son contrôleur général des finances, Jacques Necker, un ministre très populaire.
Tout bascule avec l'arrivée de deux détachements de la Garde National. Ces soldats professionnels chargés de veiller sur la capitale prennent le parti des émeutiers. Ils vont leur assurer la victoire.
Sous le commandement de deux officiers, Élie et Hulin, ils amènent deux canons et les pointent sur la Bastille. Il s'ensuit un début d'incendie à l'entrée de la forteresse et quelques pertes chez les défenseurs.
Il est 4 heures du soir. De Launay se ressaisit, ordonne soudain le feu à outrance puis tente de faire sauter les magasins de poudre. Mais ses invalides lui imposent de brandir un mouchoir pour parlementer. Le feu cesse. Les ponts-levis sont abaissés et la foule se rue dans la forteresse.
Les soldats suisses, qui ont eu le temps de retourner leurs uniformes, sont pris pour des prisonniers et épargnés. Mais la foule lynche les invalides.
Le marquis de Launay, qui a tenté de se suicider, est traîné dans les rues de la capitale avant d'être décapité. Sa tête est fichée sur une pique et promenée en triomphe à travers le faubourg ainsi que les têtes des autres défenseurs de la Bastille.
À la Bastille, on libère les détenus au prix d'une légère déception car il ne s'agit que de sept personnages de minable envergure. Au demeurant, les émeutiers sont surpris de découvrir des chambres spacieuses et d'un grand confort, à l'opposé des cellules de torture que décrivaient complaisamment dans leurs brochures les intellectuels poudrés qui avaient eu, comme Voltaire, l'occasion de séjourner à la Bastille. 

Source 
Herodote
http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=17890714

Sachezvousdistinguer
http://www.vurpillot-jenna.fr/blog/rediffusion-du-14-juillet-2008-du-2007-du-2006-du-2005/

Louis Mancebo 
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