lundi 28 février 2011

Le Directoire

 Le Directoire est une période de la Révolution française qui dure du 4 Brumaire an IV (26 octobre 1795) au 18 Brumaire an VIII (9 novembre 1799). Il s’agit de la seconde tentative pour créer un régime politique constitutionnel. Le pouvoir législatif repose sur un parlement bicaméral (le Parlement est divisée en deux chambres distinctes, une chambre haute et une chambre basse) : le Conseil des Cinq-Cents (assemblée législative formée par 500 membre) et le Conseil des Anciens (autre assemblée législative formée par 250 membres). Le pouvoir exécutif, lui, est un directoire de cinq personnes nommées par le Conseil des Anciens sur une liste formulée par le Conseil des Cinq-Cents. Les ministres et les cinq directeurs ne sont pas responsables devants les assemblées mais ils ne peuvent pas les dissoudre, car aucune procédure ne permet de résoudre les conflits. 
 

Le conseil des Cinq-Cents

Les Thermidoriens, députées de l’Assemblée nationale, ont imposé que les deux tiers des élus soient de la Convention. Les régions de l’ouest, de la vallée du Rhône et de l’est du Massif Central élisent des députés royalistes. Pendant toute le durée du Directoire, le régime est très instable : les réseaux par correspondance royalistes mêlent renseignement, propagande et action politique. En mars 1797, les partisans du retour à la monarchie remportent les élections. Les Républicains, en septembre 1797, organisent un coup d’Etat qui chasse deux des cinq directeurs et invalide l’élection de 177 députés.

Les élections de 1798 semblent favoriser les Jacobins (dominicains, société politique), et les conseils s’octroient le droit de nommer les députés dans la moitié des circonscriptions (fractions du territoire qui sert de cadre à l’élection de chaque député). Les Thermidoriens gardent le pouvoir, mais sont totalement inaperçus. La situation économique contribue à détourner les Français du Directoire : les impôts ne sont plus encaissés, et l’assignat (billet de monnaie) a perdu toute sa valeur, qui est vite remplacé par une autre monnaie. Le mandat territorial subit en un an la même chose que l’assignat. La France connaît donc une baisse de prix, et incapable de faire face à l’énorme dette accumulée par la monarchie absolue en 8 années de révolution, les assemblées créent la banqueroute des deux tiers. La France refuse de payer, mais consolide le tiers restant en l’inscrivant dans le grand livre de la dette. Un nouvel impôt est créé en 1798.

Les armées françaises sont passées à l’offensive. En 1796, la France lance une attaque à travers l’Allemagne pour obliger l’Autriche à faire la paix, mais c’est l’armée d’Italie, commandée par le général Napoléon Bonaparte, qui gagne victoire en victoire en for4ant l’Autriche à signer la paix par le traité de Campo Formio du 17 avril 1797.

Le Directoire prend fin par le coup d’Etat du 18 Brumaire an VIII (9 novembre 1799) de Napoléon Bonaparte qui déclare « Citoyens, la révolution est fixée aux principes qui l’ont commencée, elle est finie. ». Le Consulat est mis en place et un nouveau régime est aussi mis en place : le régime autoritaire, dirigé par trois consuls, dont le premier détient le pouvoir. La France commence une nouvelle période de son histoire en confiant son futur à un empereur.


Napoléon premier consul

Je pense que le Directoire aurait très bien put s’en sortir si il n’aurait pas eu à rembourser toutes les dettes datant de la monarchie absolue. Cette période est fort intéressante, mais il y a eu beaucoup de complications et donc cette période n’a pas pu subsister.





BONDOERFFER Pierre, rédigé le 17/02/11.

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